La naissance du Bataillon d'Eyyses

Unis au sein d’un même collectif, les résistants emprisonnés à Eysses mettent au point une organisation résistante perfectionnée à l’intérieur de la prison comportant un volet militaire, et parviennent à impulser une organisation résistante parmi une partie du personnel pénitentiaire.

Dès les premiers jours, ces hommes de toutes origines vont former un bataillon F.F.I clandestin (cas unique dans l’histoire pénitentiaire de cette période), un bloc, une union, arrachant à l'administration pénitentiaire des améliorations importantes des conditions de vie au sein de la prison : droit d'enseigner, de circuler librement dans les cours, de se réunir, etc…

On y rédigera même des journaux manuscrits de 4 pages : « le Patriote enchaîné », « l’Unité », « le Jeune enchaîné ». Mais toutes ces activités menées par les détenus n'ont qu'un seul but : préparer une évasion collective qui permettrait de lancer dans le combat 1200 hommes supplémentaires.